Dépression de consanguinité

Définition
nom, pluriel: dépressions de consanguinité
La perte de vigueur ou la réduction de l’aptitude biologique dans une population particulière due à la consanguinité
Supplément
La consanguinité concerne la reproduction entre membres d’une population. Dans une population de petite taille, cela peut entraîner une dépression de consanguinité. L’hétérose, la tendance de la progéniture à avoir des qualités supérieures à celles des parents en termes de taille, de taux de croissance, de rendement, de fertilité et de fécondité, est affectée. Il y a une dépression ou une récession de vigueur ou d’aptitude biologique causée par la consanguinité. Par exemple, chez l’homme, l’accouplement d’individus étroitement apparentés, comme entre cousins, est déconseillé car il pourrait entraîner l’acquisition d’allèles associés à certains troubles génétiques et à d’autres problèmes de santé. Au fil du temps, il y aurait plus d’individus homozygotes pour un trait particulier et, par conséquent, plus d’individus ont tendance à présenter des traits récessifs. Un autre exemple qui provoque une dépression de consanguinité est l’auto-pollinisation de certaines plantes.
La dépression de consanguinité est évitée lorsqu’il y a une variation génétique plus élevée. Un grand pool génétique est essentiel car il implique une diversité génétique plus élevée. Lorsque les allèles sont divers, les chances de fitness biologique et de survie sont également amplifiées. En revanche, un petit pool génétique indique des chances réduites d’acquérir des allèles essentiels à la forme physique et à la survie.
Comparer:

  • hétérosis

Voir aussi :

  • pool génétique
  • croisement

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