15 Meilleures Chansons Sur La Nouvelle-Orléans


Peu de villes ont le genre de riche patrimoine musical que la Nouvelle-Orléans, son mélange unique de culture sudiste et créole produisant des sons différents de ceux d’un seul État. Du jazz au blues, de la soul au zydeco, la Nouvelle-Orléans est unique en son genre, et ces 15 chansons méritent une place sur n’importe quelle playlist de Grands essentiels faciles.

Traditionnel – « St. James Infirmary Blues »

Remontant à ses origines en Angleterre au 18ème siècle, « St. James Infirmary Blues » a été inspiré par la chanson folklorique séculaire « The Unfortunate Rake », sur un soldat qui meurt d’une maladie vénérienne. Mais c’est devenu un standard du jazz de la Nouvelle-Orléans dans les années 1920, une fois que Louis Armstrong y a mis sa propre touche. Dans la version plus connue du 20e siècle de la chanson, les paroles racontent le récit d’un homme regardant le corps de son amant décédé, et exposent plus tard les instructions pour ses propres funérailles flashy. Et le son de la chanson, tirant des éléments du tango latino-américain, sonne même comme un salaud funéraire. Il a été interprété et enregistré d’innombrables fois à la manière de la propre version d’Armstrong, et pour cause: 85 ans plus tard, c’est toujours un étourdissement.

Professor Longhair – « Allez au Mardi Gras »

Henry Roeland Byrd, mieux connu sous le nom de Professor Longhair, est l’un des musiciens les plus vénérés de la Nouvelle–Orléans, son hybride R&B bruyant – mêlant des éléments des Caraïbes et du ragtime – influençant les goûts de ses collègues Orléanais Allen Toussaint et Dr. John. Cette pure essence créole est filtrée dans les brèves deux minutes et 46 secondes de « Go To The Mardi Gras », qui est un vibrant défilé du quartier français sous forme compacte.

Dr. John – « Sweet Home New Orleans »

Parfois connu sous le nom de « The Night Tripper », Dr. John est devenu un emblème du gumbo musical diversifié qui mijote à la Nouvelle-Orléans au cours du siècle dernier. Inspiré par le héros local Professor Longhair, tout en mélangeant son propre mélange d’épices musicales, Dr. John a un son jazzy R& B qui lui est propre. « Sweet Home New Orleans », qui clôt son album Anutha Zone de 1998, résume toutes ses forces, et d’ailleurs, tout un siècle d’histoire musicale, du jazz au R&B, et même une copieuse dose de musique afro-cubaine. C’est un hommage aussi émouvant et vibrant à la ville que vous l’entendrez probablement.

Steve Earle – « Cette ville »

La piste de clôture de l’album I’Ll Never Get Out Of This World Alive de Steve Earle en 2011 a été écrite et enregistrée pour la série HBO Treme, qui se déroule dans une Nouvelle-Orléans post-Katrina. Et ce sont les séquelles de l’ouragan Katrina qui pèsent lourd sur la ballade, comme le chante Earle, « Cette ville ne se lavera pas / Cette ville ne se noiera jamais. »C’est empreint de tristesse, mais le sentiment prédominant qui transparaît dans la chanson est l’espoir, rendu plus beau par les cornes, arrangées par Allen Toussaint, qui arrivent comme un arc-en-ciel à travers un ciel gris.

Lucinda Williams – « Crescent City »

L’hommage de la troubadour d’origine louisianaise Lucinda Williams à la Nouvelle-Orléans sur son album éponyme de 1988 est richement touchant, sans oublier celui qui déborde de références aux lieux et aux sons de la « Crescent City ». »Son arrangement est imprégné de la tradition zydeco et cajun, avec une forte dose de violon et d’accordéon, et vérifie les noms de monuments comme le lac Pontchartrain. Williams laisse même tomber une paire de phrases en français – « tout le ton son temps » (« de temps en temps ») et « Laissez les bons temps rouler » (« Laissez les bons moments rouler »). Sa prononciation est peut-être un peu décalée, mais le sentiment est incontournable.

Les animaux, Bob Dylan, et al. – « House Of The Rising Sun »

Une chanson aux origines similaires à celles de « St. James Infirmary Blues », « House Of The Rising Sun » sort de la tradition folklorique anglaise, et a été enregistrée par d’innombrables artistes. Les Animaux du Royaume-Uni en ont fait un succès, cependant, et leur version place carrément la tristement célèbre Maison du Soleil Levant à la Nouvelle-Orléans. Une valse étrange qui devient de plus en plus intense et désespérée à mesure qu’elle progresse, la chanson parle très probablement d’une prostituée, bien que certaines interprétations suggèrent que le narrateur est un prisonnier ou un esclave. Pourtant, les théories abondent sur l »emplacement réel de la maison, dont certaines incluent un dancehall à Carrolton, un hôtel du quartier français, et un bordel tenu par madame Marianne LeSoleil Levant, dont le nom se traduit par « le soleil levant. »

Tom Waits – « I Wish I Was In New Orleans »

Une ballade chargée de cordes du Petit changement de 1976, « I Wish I Was In New Orleans » précède la transition de Tom Waits vers l’auteur inspiré de Weill et de Beefheart que nous connaissons aujourd’hui, et en tant que telle est une ballade assez simple. Mais c’est un bon – un désir doux et sentimental d’être régalé dans un endroit convivial et familier. Waits emmène l’auditeur dans une visite de la ville, à travers Claiborne Avenue et Burgundy Street, où il peut « entendre le groupe commencer » Lorsque les Saints entrent en marche. »C’est assez pour vous faire souhaiter d’être là avec lui.

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