Article en longueurencombrer la thermoception dans des environnements virtuels à des environnements physiques pour comprendre les interactions entre l’homme et le bâtiment

Le confort thermique influence la satisfaction, le bien-être et la productivité des occupants dans les environnements bâtis. Plusieurs décisions au cours de la phase de conception (par exemple, le chauffage, la ventilation, la conception de la climatisation, la couleur et l’emplacement des meubles, etc.) ont un impact sur la thermoception des occupants du bâtiment (p. ex., le sens par lequel les animaux perçoivent la température de l’environnement et de leur corps). Cependant, il n’est pas toujours possible de comprendre l’influence des décisions de conception sur le comportement des occupants en raison des ressources nécessaires à la création de bancs d’essai physiques et de la nécessité de contrôler plusieurs facteurs contribuant au confort et à la satisfaction. Les environnements virtuels (environnements créés avec la technologie de réalité virtuelle) sont de nouveaux lieux d’étude du comportement humain. Cependant, pour utiliser des environnements virtuels dans le domaine de la thermoception, la validation de ces environnements en tant que représentations adéquates d’environnements physiques (environnements construits) est impérative. Comme première étape vers cet objectif, nous avons comparé les environnements virtuels aux environnements physiques sous différents stimuli thermiques (température de l’air intérieur chaud et froid). Nous avons identifié le confort et la satisfaction thermiques perçus, la température de l’air intérieur perçue, le nombre et le type d’interactions comme marqueurs pour la comparaison thermoceptive des bureaux virtuels et physiques. Nous avons mené une expérience avec 56 participants et avons poursuivi une analyse statistique systématique. Les résultats montrent que les environnements virtuels sont des représentations adéquates des environnements physiques dans le domaine de la thermoception, en particulier pour l’évaluation subjective du confort thermique perçu et de la satisfaction. Nous avons également constaté que le type de premières interactions adaptatives pouvait être utilisé comme marqueurs de thermoception dans des environnements virtuels.

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