Comment structurer un article de fond

Écrivains – bons écrivains – tous ont des compétences en narration, et les écrivains de fond ne sont rien sans eux, alors n’hésitez pas à utiliser n’importe quel outil de l’arsenal de votre écrivain pour servir l’histoire du mieux que vous le pouvez. Il y a cependant quelques points techniques à garder à l’esprit.

Rappelez-vous toujours que vous écrirez votre fonctionnalité dans un nombre de mots

Le nombre de mots typique est de 350 à 500 mots (colonne), 800 (une page), 1 200 à 1 500 (DPS), 2 000 (fonctionnalité de 3 pages). Votre éditeur vous donnera un nombre de mots et si vous écrivez pour de l’argent, vous vous y tiendrez à moins que vous ne souhaitiez pas une autre commission.

Votre fonctionnalité, quelle que soit sa longueur, aura une structure de base de :

• Introduction. Préparez le décor. Donnez-lui vie. Vous pouvez commencer par une question, un récit ou une description, mais quoi que vous fassiez, vous devez séduire les lecteurs dans votre histoire via le premier paragraphe. Un conseil rapide ici est que c’est souvent une bonne idée d’écrire le dernier paragraphe d’ouverture, une fois que vous avez écrit tout le reste. Ou écrivez-le, puis revenez-y lorsque vous avez terminé le reste de la fonctionnalité. La plupart du temps, le premier paragraphe que nous écrivons s’avérera dévoyé, et soit nous le regarderons avec horreur et le couperons nous-mêmes, soit l’éditeur le fera pour nous.

Votre premier ou, dans la plupart des cas, votre deuxième paragraphe expliquera idéalement la fonctionnalité en un mot, afin que le lecteur sache ce qu’il lit et pourquoi il le lit.

Si vous avez interviewé des personnes, laissez–les révéler leurs parties de l’histoire via des citations directes – vous racontez une histoire avec des personnages, alors laissez-les parler. Leurs voix donneront vie à votre histoire.

Ne pas info-dump. Espacez vos informations afin que tout le nécessaire soit inclus sans perturber votre flux narratif.

Si vous n’avez pas assez d’espace pour entrer dans tous les faits, coupez votre prose plutôt que de sacrifier des informations qui enrichiront les connaissances du lecteur.

• Conclusion. Créez une fin satisfaisante pour que le lecteur comprenne que l’histoire est parvenue à une conclusion. Ne gâchez pas une bonne fonctionnalité en la laissant tomber ou en la rendant lourde en entassant des informations qui auraient dû être tissées plus haut. Attention aussi à ne pas sonner pat ou – dieu nous en préserve- communiqué de presse. La rédaction de longs métrages concerne des histoires de la vie réelle, et la vie réelle est complexe et ne se termine pas toujours par une conclusion soignée. Les one-liners peuvent être un bon moyen de terminer une pièce, ou si vous l’avez, une bonne citation qui souligne tout ce que vous avez dit tout au long de la fonctionnalité.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.