Globus pallidus

Le globus pallidus est une structure du cerveau impliquée dans la régulation des mouvements volontaires. Il fait partie des ganglions de la base, qui, entre autres, régulent les mouvements qui se produisent au niveau subconscient. Si le globus pallidus est endommagé, il peut provoquer des troubles du mouvement, car sa fonction régulatrice sera altérée. Il peut y avoir des cas dans lesquels des dommages sont délibérément induits, comme dans une procédure connue sous le nom de pallidotomie, dans laquelle une lésion est créée pour réduire les tremblements musculaires involontaires.En ce qui concerne la régulation du mouvement, le globus pallidus a une action principalement inhibitrice qui équilibre l’action excitatrice du cervelet. Ces deux systèmes ont évolué pour fonctionner en harmonie l’un avec l’autre afin de permettre des mouvements fluides et contrôlés. Les déséquilibres peuvent entraîner des tremblements, des secousses et d’autres problèmes de mouvement, comme on le voit chez certaines personnes atteintes de troubles neurologiques progressifs caractérisés par des symptômes tels que des tremblements.Les ganglions de la base agissent à un niveau subconscient, ne nécessitant aucun effort conscient pour fonctionner. Lorsque quelqu’un prend la décision de se livrer à une activité telle que caresser un chien, par exemple, ces structures aident à réguler le mouvement pour le rendre le plus fluide possible et à répondre aux retours sensoriels. De même, le globus pallidus est impliqué dans la régulation subtile constante du mouvement qui permet aux gens de marcher et de s’engager dans une grande variété d’autres activités avec un niveau minimal de perturbation.

pacemakerEdit pallidonigral

Les deux noyaux pallidaux et les deux parties de la substantia nigra (pars compacta et pars reticulata) constituent un stimulateur cardiaque autonome à haute fréquence. (voir Ganglions basaux de primates #Ensemble Pallidonigral et stimulateur cardiaque)

Afférences communesmodifier

Les deux parties reçoivent successivement une grande quantité d’arborisations terminales axonales GABAergiques du striatum à travers le faisceau striato-pallidonigral dense. La synaptologie est très particulière (voir système des ganglions de la base des primates). Les afférents striataux contribuent à plus de 90% des synapses.Les deux noyaux pallidaux reçoivent des axones dopaminergiques de la pars compacta de la substantia nigra.

Tranches coronales du cerveau humain montrant les ganglions de la base.
ROSTRAL : striatum, globus pallidus (GPe et GPi)
CAUDAL : noyau sous-thalamique (STN), substantia nigra (SN)

Aperçu des principaux circuits des ganglions de la base. Globus pallidus externa et interna sont représentés en vert. L’image montre 2 tranches coronales qui ont été superposées pour inclure les structures de ganglions de la base impliquées, avec des signes + et – au point des flèches indiquant, respectivement, si la voie est excitatrice ou inhibitrice. Les flèches vertes désignent les voies glutamatergiques excitatrices, les flèches rouges désignent les voies GABAergiques inhibitrices et les flèches turquoises désignent les voies dopaminergiques excitatrices sur la voie directe et inhibitrices sur la voie indirecte.

PathwayEdit

Cette zone des ganglions de la base reçoit l’entrée d’une autre zone, appelée striatum, qui comporte deux parties, le noyau caudé et le putamen. Ces données sont acheminées directement ou indirectement vers le thalamus. Dans le cas de l’interna, une zone du globus pallidus, la structure peut se nourrir directement au thalamus. L’externe, qui se trouve à l’extérieur de cette structure, alimente l’information vers l’interne, où elle peut être transmise au thalamus.

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