Grandes Plaines

Les Grandes Plaines sont souvent appelées le Serengeti américain.

Les 400 millions d’acres qui s’étendaient du Canada au Mexique abritaient autrefois une faune abondante inégalée ailleurs en Amérique du Nord. La relation symbiotique entre la faune et les prairies est ce qui rend cet endroit si spécial.

Les graminées vivaces à racines profondes maintiennent intactes les sols profonds et nourrissent les brouteurs abondants, notamment le wapiti, le pronghorn, le cerf et le bison. À leur tour, comme les bisons se nourrissent, ils perturbent le sol avec leurs sabots et dispersent les graines indigènes. Les chiens de prairie préfèrent les terres pâturées par les bisons pour leurs colonies et, à leur tour, ils constituent la base de proie de nombreux prédateurs, notamment le furet à pattes noires, le faucon, l’aigle, le blaireau et le renard véloce. Les oiseaux des prairies, comme le pluvier montagnard et la chevêche des terriers, nichent dans des colonies de chiens de prairie.

Ces connexions complexes sont ce qui assure un environnement sain dans les Grandes Plaines. Mais aujourd’hui, les Grandes Plaines sont l’un des habitats les plus menacés, les plus altérés et les moins protégés d’Amérique du Nord. Avant la colonisation européenne américaine, ces prairies abritaient des millions de bisons, de wapitis et de pronghorn. Les grizzlis et les loups gris parcouraient autrefois les plaines, avec des scènes de sélection naturelle un spectacle régulier.

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