Henry Miller

Une perspective de Valentine Miller

Henry V. Miller est né le 26 décembre 1891 à Yorkville, New York. Ses parents venaient d’Allemagne, sa mère du nord, son père de Bavière. Il a vécu à Brooklyn pendant ses années d’école. Il a essayé de travailler dans la boutique de tailleur de son père, où il a développé son amour des beaux vêtements. Il était toujours un habilleur pimpant. Sa vie est racontée à la fois par lui-même à travers ses livres & par ses collègues auteurs. Je pense que sa vie était remarquable à bien des égards. Il a dû lutter contre la médiocrité et la pauvreté, travaillant dans de nombreux emplois banals. Il a commencé à écrire dans les années 30, en retard pour un écrivain. Lorsqu’il découvre l’Europe, notamment Paris, il se lie d’amitié avec des écrivains comme Anais Nin, Alfred Perles, Lawrence Durrell. Dans les années 1930, il écrit & publié « Tropique du Cancer », « Printemps Noir », « Aller Retour New York », & « Tropique du Capricorne ». Les vannes étaient ouvertes, il était ÉCRIVAIN…

Un jeune Henry Miller
avec ses parents et
sa sœur Lauretta.

Papa a vécu en France, en Grèce, à New York, Beverly Glen, Big Sur & Pacific Palisades. Il était un écrivain prolifique, discipliné& poussé à créer. Peindre des aquarelles était sa façon de se détendre, il ne se considérait pas comme un « artiste » mais aimait peindre. Il a fait des milliers de peintures, en a donné la plupart. Il a également appris à graver & faire des sérigraphies. Des religieuses de l’École du Cœur Immaculé sont venues dans la maison de LA & lui ont appris à fabriquer les sérigraphies.

Papa a équilibré le cérébral avec le physique. Il aimait faire du vélo, il allait à Coney Island et il courait au Vélodrome. Il roulait encore dans ses années 70 dans les Palissades. C’était un grand marcheur, parcourant New York et les merveilleux arrondissements de Paris. À Big Sur, il descendait la route pour aller chercher le courrier & et le remonter sur la colline. Mon frère & Je courais à son atelier l’après-midi, Papa était toujours heureux de nous emmener dans les collines pour de longues promenades. Parfois, il nous racontait des histoires, dont je me souviens d’une petite fille riche qui vivait en ville, un fantasme qui nous fascinait, étant des enfants de la campagne.

Je ne connaissais mon père que depuis 35 ans, le dernier tiers de sa vie. Mais j’ai tellement de chance d’avoir l’héritage qu’il a créé. Chez moi, je suis entouré de ses magnifiques tableaux, ils sont un plaisir à regarder. Ses livres sont une source infinie de connaissances et de plaisir dans la découverte de soi. On peut ouvrir à n’importe quelle page & trouver une phrase ou un passage qui sonne vrai. Même les titres de ses livres sont inspirants, il avait certainement un moyen avec des mots – « Restez Immobile Comme le Colibri », « Le Diable au Paradis », « Rappelez-Vous de vous souvenir », « La Sagesse du Cœur », « Le Cauchemar Climatisé », « Le Sourire au Pied de l’Échelle ».

Les conversations du dîner étaient toujours animées. Il y avait un flot constant d’amis et de fans, aussi les femmes qui venaient à la maison Ocampo & préparaient des repas spéciaux pour papa. J’ai aimé quand nous pouvions parler tous les deux, Papa recommandait les derniers auteurs qu’il lisait, ou des écrivains qu’il pensait que je pourrais aimer. Son goût pour la littérature était éclectique, de l’obscure Marie Corelli à Knut Hamsun, Hermann Hesse à H Rider Haggard. Il m’a donné la collection de la Bibliothèque moderne d’auteurs qu’il admirait, Sherwood Anderson, Theodore Dreiser, Carson McCuller He Il aimait Walt Whitman, Nostradamus, M Proust, Rimbaud, Balzac, Stendahl He Il avait une grande mémoire & pouvait tirer des passages préférés de l’air. Ses « Livres dans ma vie » sont une bonne source de lecture & de romans & auteurs. Mon admiration, mon respect et mon amour pour mon père grandissent au fil des années.

Votre fille,
Valentine

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