Indicateurs de douleur chez les adultes en soins intensifs blessés au cerveau: un examen intégratif

Introduction: Les professionnels de la santé sont confrontés à la difficulté d’évaluer adéquatement la douleur chez les patients gravement malades et blessés au cerveau, car ces patients sont souvent incapables de se déclarer eux-mêmes. De plus, leurs comportements confus et stéréotypés peuvent modifier leurs réponses à la douleur; les indicateurs et descripteurs généralement utilisés pour évaluer la douleur chez les patients gravement malades peuvent donc ne pas convenir aux patients atteints de lésions cérébrales.

Objectif: Le but de cette revue intégrative était d’identifier des indicateurs et des descripteurs de douleur cliniquement mesurables et observables pour les adultes blessés au cerveau et gravement malades.

Méthode : Une recherche de bases de données électroniques (Medline, CINAHL, Embase) combinée à des références croisées a été effectuée. Des articles ont été inclus s’ils décrivaient des indicateurs de douleur chez des adultes gravement malades et incluaient des patients blessés au cerveau dans leur population.

Résultats : Sept articles répondaient aux critères d’inclusion. Ils ont été évalués de manière critique pour leur qualité et leur pertinence pour la population de patients blessés au cerveau. Des indicateurs de douleur comportementale tels que les expressions faciales, les mouvements du corps et la tension musculaire ont été trouvés dans tous les articles. Cependant, les descriptions des indicateurs diffèrent d’un article à l’autre. L’intensité et la nature des réponses à la douleur comportementale varient selon le niveau de conscience. Des modifications des paramètres physiologiques ont également été rapportées, mais ces résultats ne sont pas concluants.

Conclusion: Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour identifier et mieux décrire les indicateurs de douleur spécifiques aux patients blessés au cerveau en USI. Des études avec de grands échantillons, différents diagnostics de lésions cérébrales et différents niveaux de conscience sont justifiés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.