Le point de vue de Pulp Fiction sur la drogue

Lorsque certaines personnes peuvent prétendre que l’abus de drogue et d’alcool ne peut pas leur arriver et que cet abus ne fait pas partie de notre culture, elles n’ont qu’à jeter un coup d’œil à quelques films. Ces films peuvent leur montrer à quel point ils se trompent vraiment.

Le film Pulp Fiction offre une perspective intéressante sur la consommation de drogues et ses conséquences. C’est à la fois réaliste et irréaliste.

Dans ce film, le personnage d’Uma Thurman, Mia Wallace, renifle une grande quantité d’une drogue qu’elle croit être de la cocaïne. La drogue n’est pas de la cocaïne, mais de l’héroïne, et elle fait une overdose.

Wallace tombe inconsciente et semble avoir du mal à respirer. Elle développe un nez ensanglanté et semble proche de la mort. Heureusement, un coup d’épinéphrine (adrénaline) dans son cœur la ravive et elle semble se rétablir.

La scène n’est apparemment pas précise à 100%. Beaucoup de gens disent avoir dit que le médicament naloxone serait un meilleur remède que l’épinéphrine, surtout si le cœur de Wallace battait encore.

Indépendamment de cette critique, Pulp Fiction fait bien les choses sur l’abus de drogues. D’une part, Mia Wallace confond l’héroïne avec de la cocaïne. Ceci, malheureusement, est très courant. Les gens confondent souvent un médicament avec un autre, surtout s’ils ont consommé de la drogue ou bu.

Les trafiquants de drogue substituent également un médicament à un autre et vendent le médicament à leurs clients inconscients. Les revendeurs vendent souvent des drogues mélangées à d’autres drogues ou à d’autres substances, de sorte que les clients peuvent utiliser davantage de certaines drogues ou les drogues de différentes manières. Alors que l’abus normal de drogues est dangereux, ce type d’usage de drogues ignorant peut être encore plus dangereux.

Les symptômes de Wallace sont également assez réalistes. Les surdoses d’héroïne peuvent provoquer des saignements de nez et une perte de conscience. Ils peuvent évidemment aussi tuer des gens, et Wallace avait certainement l’air d’être proche de la mort. La représentation de ces symptômes dans le film est horrible, mais utile.

Cette représentation graphique d’une surdose d’héroïne est un bon contrepoint aux films qui montrent la consommation de drogue comme amusante et insouciante, une habitude qui produit du plaisir et de bons moments au lieu d’un grave danger. Curieusement, Pulp Fiction montre également la consommation de drogue de cette manière, car le personnage de John Travolta, Vincent Vega, consomme de l’héroïne et semble se défoncer.

Pulp Fiction dépeint ainsi la consommation de drogues de manière complexe et contradictoire. Cela semble refléter la complexité de la toxicomanie, mais pas les conséquences. Les conséquences sont assez claires. Demande juste à Mia Wallace.

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