Oïdium des Roses

Par Ashley Brake, Assistante d’extension

Kevin Ong, Professeur agrégé et Phytopathologiste d’extension *

L’oïdium est l’une des maladies les plus graves des roses cultivées en serre et au champ. Causée par une variété de champignons, cette maladie affecte plus de 7 600 espèces de plantes hôtes dans le monde, bien que seules quelques espèces de champignons causent la maladie sur les roses. Mais une fois infecté, l’oïdium peut infliger d’immenses dommages aux rosiers.

Symptômes

Les premiers symptômes de l’oïdium peuvent inclure des zones rouges ressemblant à des cloques sur la surface supérieure des feuilles, suivies d’une croissance blanche et oïdienne sur les parties aériennes de la plante (Fig. 1). L’oïdium est parfois confondu avec le mildiou, qui se produit sur la face inférieure des feuilles.

Bien que le champignon puisse infecter n’importe quelle partie de la plante, les tissus plus jeunes et plus succulents présentent généralement les premiers signes de maladie. Le champignon peut également infecter les fleurs, les sépales (les revêtements verts d’un bouton floral) et les bourgeons non ouverts.

Figure1

Une fois que le champignon prend le contrôle de la plante, les feuilles se défigurent, altérant la capacité de la plante à photosynthétiser les aliments et empêchant les boutons de rose de s’ouvrir correctement. Des infections graves freinent la croissance des feuilles, provoquent une chute prématurée des feuilles et réduisent la floraison, rendant la plante impossible à vendre. Si elle n’est pas contrôlée, la croissance fongique peut couvrir toute la plante (Fig. 2) et défolier complètement le rosier.

Figure2

Cause

Le champignon Sphaerotheca pannosa var. rosae, également connu sous le nom de Podosphaera pannosa, provoque l’oïdium sur les roses et est l’espèce la plus commune de l’agent pathogène de l’oïdium. Ce champignon doit avoir un hôte vivant pour compléter son cycle de vie, qui peut être aussi court que 72 à 96 heures dans des conditions favorables.

Les spores fongiques attaquent la nouvelle croissance de la plante en pénétrant dans les cellules et en prélevant l’humidité et les nutriments de la cellule hôte lorsque la moisissure se propage dans le feuillage. Les spores se développent en chaînes, provoquant la croissance poudreuse, et se propagent aux nouvelles plantes par le biais des courants de vent (Fig. 3). Pour survivre à des conditions défavorables, le champignon peut rester en dormance dans les bourgeons ou se développer sous forme de fructifications sphériques (chasmothécies ou cliestothécies).

Facteurs environnementaux

L’oïdium est le plus actif dans les conditions printanières de journées chaudes ou chaudes avec des nuits fraîches. Comme la plupart des champignons, une mauvaise circulation de l’air et une humidité élevée favorisent la croissance, bien que le champignon se développe sur la surface sèche des feuilles. Contrairement à la plupart des agents pathogènes fongiques, l’eau à la surface des feuilles empêche les spores de germer.

Figure3

Contrôle

Ce champignon est présent dans toutes les zones du sol, en attendant des conditions favorables pour infecter les plantes sensibles. Utilisez des techniques culturelles appropriées pour le prévenir et le contrôler.

  • Nettoyez et éliminez les feuilles mortes et les débris entourant les plantes.
  • Taillez les parties de plantes infectées et éliminez-les correctement.
  • Fournir aux plantes des nutriments et de l’eau adéquats pour maintenir leurs défenses immunitaires.
  • Gardez le sol bien arrosé et paillé pour éviter la perte d’humidité et pour couvrir les spores hivernantes.
  • Espacez les plantes suffisamment éloignées pour assurer une bonne circulation de l’air et taillez-les régulièrement pour éviter le surpeuplement.
  • Utilisez des ventilateurs pour assurer une ventilation adéquate pendant les nuits humides.
  • Arrosez les roses en milieu de matinée afin que le feuillage puisse sécher rapidement et éviter l’infection par d’autres agents pathogènes fongiques.
  • Utiliser des fongicides comme mesure préventive dans des conditions de croissance optimales. Assurez-vous de lire les étiquettes du produit et de suivre toutes les instructions.

Sources

Floriculture et pépinières ornementales : Oïdium.Programme Intégré de Lutte Antiparasitaire de l’Université de Californie à l’Agriculture et aux Ressources Naturelles. http://www.ipm.ucdavis.edu/PMG/r280101011.html

Horst, R. Kenneth et Raymond A. Cloyd. 2007.Compendium des Maladies et des ravageurs des Roses. St. Paul, MN: Société Phytopathologique américaine.

Oïdium sur les plantes ornementales. Programme Intégré de Lutte Antiparasitaire de l’Université de Californie à l’Agriculture et aux Ressources Naturelles. http://www.ipm.ucdavis.edu/PMG/PESTNOTES/pn7493.html

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