Quelle Est La Différence Entre Le Freestyle Et La Lutte Gréco-Romaine ?

La lutte est l’un de ces arts martiaux qui existent depuis des lustres, et c’est sans doute la meilleure base pour les arts martiaux mixtes. Il existe deux styles principaux de lutte de nos jours: le gréco-romain et le style libre.

Une Brève Histoire De La Lutte Gréco-Romaine Et Libre

Bien qu’il porte le nom de deux civilisations anciennes, le style gréco-romain est en fait assez récent. Ce style de lutte a commencé en France au début du XIXe siècle pour intégrer des valeurs anciennes dans le sport. Le nom « Gréco-romain » a été utilisé pour prétendre que ce style de lutte est similaire aux styles utilisés par les civilisations anciennes autour de la mer Méditerranée, en particulier pendant les Jeux olympiques de la Grèce antique. La lutte gréco-romaine est pratiquée dans le monde entier et a fait partie pour la première fois des Jeux Olympiques en 1896. Il fait toujours partie des Jeux olympiques d’été depuis 1908.

La lutte libre est un style de grappling qui est également pratiqué dans le monde entier. Ce style de lutte a des liens avec des styles de lutte « catch-as-catch-can », qui impliquent d’utiliser presque n’importe quelle technique pour lancer et épingler votre adversaire afin de gagner. La lutte libre rassemble les différents styles de lutte traditionnels du sambo et du judo.

Différences Entre La Lutte Gréco-Romaine et La Lutte Libre

 Lutte Olympique

La lutte Gréco-romaine et la lutte libre présentent des similitudes importantes mais également des différences. Les deux impliquent des prises avec un adversaire, des prises et des virages dans le but d’épingler un adversaire. Les principales différences entre ces deux styles de lutte sont les suivantes:

1) Jambes

L’une des principales différences entre ces deux styles de lutte est que la lutte gréco-romaine interdit toute prise sous la taille, mais la lutte libre vous permet d’utiliser vos jambes comme armes défensives et offensives. Vous pouvez également utiliser une double jambe ou une seule jambe pour épingler votre adversaire au tapis. En raison de cette différence majeure, ces deux styles de lutte utilisent des stratégies et des techniques très différentes.

Étant donné que vous ne pouvez pas utiliser vos jambes pour obtenir un retrait en lutte gréco-romaine, vous devrez vous fier beaucoup plus aux phares, aux verrous du corps et aux traînées des bras. La plupart des lutteurs gréco-romains s’appuient également sur une technique offensive connue sous le nom de suplex, au cours de laquelle vous soulevez votre adversaire dans une arche haute pendant qu’il tombe en arrière. Même sur le tapis, vous n’êtes pas autorisé à utiliser vos jambes. Par conséquent, vous devez utiliser d’autres techniques, telles qu’une clé intestinale et des verrous corporels, pour tourner les épaules de votre adversaire vers le tapis.

2) Accompagner un adversaire sur la toile

Une autre différence majeure est la façon dont vous lancez votre adversaire au sol. En lutte libre, vous pouvez simplement lancer l’adversaire et reprendre contact avec lui par la suite lorsqu’il est sur la toile afin d’obtenir une position favorable. Avec la lutte gréco-romaine, cependant, vous devez maintenir le contact avec votre adversaire tout au long du retrait pour que cela compte. En tant que grappleur gréco-romain, vous devez accompagner votre adversaire sur la toile. Si vous perdez le contact avec eux, l’arbitre arrêtera immédiatement la prise illégale.

3) S’échapper d’une prise

S’échapper d’une prise implique de refuser tout contact avec un adversaire pour l’empêcher de déclencher une prise. Si vous faites cela pendant un match de lutte libre, l’arbitre vous facturera. Cela peut également se produire pendant la lutte gréco-romaine, mais ce style a des règles régissant la fuite d’une prise au sol. Comme vous ne pouvez pas saisir les jambes de votre adversaire en lutte gréco-romaine, votre adversaire doit s’assurer qu’il ne vous met pas dans une position où vous devez le faire. Cela signifie que si votre adversaire se retrouve au sol, il ne peut pas avancer pour s’échapper car cette action vous obligera à tenir les cuisses de votre adversaire.

4) Maintien ordonné

Pendant les matchs de lutte libre, si vous et votre adversaire ne marquez aucun point après avoir lutté pendant un certain temps, l’arbitre peut accorder un maintien ordonné. Un tirage au sort est organisé pour déterminer quel lutteur obtient l’avantage. Si vous perdez ce match nul, vous devez placer une jambe au milieu du cercle principal, tandis que l’autre jambe reste à l’extérieur. Cela donne à votre adversaire une chance très claire de vous abattre, ce qui lui donnerait un score dans ce tour. Si, en tant que lutteur défavorisé, vous ne leur permettez pas de vous abattre, vous gagnez ce tour.

Les règles sont un peu différentes pour le Greco. Si vous n’avez marqué aucun point après avoir lutté pendant un certain temps, vous alternerez tous les deux en position de parterre. Cette position implique un lutteur à genoux et les mains au centre d’un cercle, tandis que son adversaire se positionne derrière, soit avec un genou au sol, soit debout. Le lutteur avec la tête après la partie debout de ce round gagne l’avantage du parterre.

Si vous souhaitez participer aux arts martiaux mixtes, une formation en lutte est un avantage significatif. À l’UFC, les éliminations les plus courantes sont la jambe simple et la jambe double, ce qui signifie que la lutte libre s’est avérée très efficace à l’intérieur de la cage. Les positions debout sont courantes en MMA, donc les compétences de lutte de style gréco-romain peuvent également être très utiles.

Les lutteurs gréco-romains sont meilleurs pour claquer des corps, mais les lutteurs freestyle tirent et défendent généralement mieux que leurs homologues gréco-romains. Malgré leurs différences, les deux styles se sont avérés très efficaces à l’intérieur de la cage.

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