Super dégustateurs, non dégustateurs et comment les bosses de votre langue ' peuvent affecter votre appétit

Vous pourriez penser que quelque chose comme le brocoli ne peut pas trop varier en goût d’une personne à l’autre, mais aucun aliment n’a le même goût pour tout le monde.

Pourquoi? Parce que nous avons tous un niveau de goût différent — et un sur quatre d’entre nous sont des super dégustateurs.

La science émergente autour du goût a montré que les super dégustateurs peuvent goûter plus, de sorte qu’ils ont moins d’appétit pour les aliments fortement aromatisés.

En d’autres termes, les super dégustateurs n’ont pas tendance à aimer les aliments riches en gras et en sucre.

Voici un test facile que vous pouvez faire à la maison pour voir où vous vous situez dans le spectre des non-dégustateurs, des dégustateurs moyens ou des super-dégustateurs.

Ce dont vous aurez besoin

  • Colorant alimentaire bleu
  • Embouts en coton
  • Tissu
  • Perforatrice
  • Carton blanc
  • Loupe ou téléphone

Comment testez votre pouvoir de dégustation

Mettez du colorant bleu sur une pointe de coton

 Ajoutez du colorant bleu à un coton-tige.
Coloration d’un coton-tige avant de tester une langue (catalyseur ABC)

Frottez la pointe de coton avec le colorant bleu sur la langue et tamponnez votre langue avec un mouchoir

 Un homme a une pointe de coton pressée sur sa langue.
Pointe de coton sur la langue de Paul (catalyseur ABC)

Perforer un trou d’environ 6 mm dans un morceau de papier

 Paul tenant un poinçon et un morceau de papier
Paul montre un poinçon entier (catalyseur ABC)

Placez le morceau de papier avec le trou sur votre langue

 Gros plan d'un morceau de papier avec un trou sur une langue.
Paul pose le papier perforé sur sa langue (catalyseur ABC)

Utilisez votre téléphone pour prendre une photo et compter le nombre de bosses que vous avez dans ce trou d’environ 6 mm

 Un téléphone portable montre une photo de la langue de Paul avec Paul en arrière-plan.
Une photo montre un gros plan de la langue de Paul (catalyseur ABC)

Les bosses roses qui émergent du colorant sont des papilles. Chaque bosse abrite trois à cinq papilles gustatives, qui à leur tour sont chacune composées d’environ 50 à 150 cellules réceptrices du goût.

Chaque récepteur est le meilleur pour détecter une seule saveur – douce, aigre, salée, amère, umami et grasse.

Au microscope, les papilles ressemblent à de minuscules champignons, ce qui explique pourquoi elles sont appelées « papilles fongiformes ».

Alors quel dégustateur êtes-vous ?

Moins de 15 papilles = Non-dégustateur (25 % de la population)

Les non-dégustateurs comptent moins de 15 papilles. Moins de papilles signifie que les non-dégustateurs se plaignent que la nourriture est fade et ennuyeuse.

Ils ont tendance à compenser en appréciant les épices, la chaleur et beaucoup d’assaisonnement.

Ils rapportent également un apport quotidien plus élevé en graisses discrétionnaires que les dégustateurs moyens ou super.

15 – 35 papilles = Dégustateur moyen (50 % de la population)

Les dégustateurs moyens sont les plus chanceux et les plus courants du lot.

À 50% de la population, ils sont faciles à plaire et apprécient la plupart des aliments.

35+ papilles = Super dégustateur (25 % de la population)

Les super dégustateurs compteront plus de 35 papilles. Ils perçoivent le goût du néon dans un monde pastel.

Bien que cette « superpuissance » semble enviable, les super dégustateurs peuvent être des mangeurs très difficiles.

Ils ont une plus grande sensibilité aux composés amers présents dans les aliments comme le brocoli, les choux de Bruxelles et les asperges.

Pour masquer l’amertume, les super dégustateurs peuvent avoir la main lourde avec du sel.

Une question de goût

 Un portrait de Paul.
Paul West est un chef, mais il a découvert qu’il tombait dans la catégorie « non-dégustateur ».(Catalyseur ABC)

Si vous n’êtes pas à l’aise avec le type de dégustateur que vous êtes, ne paniquez pas.

Une étude récente sur des jumeaux a montré que huit semaines de régime faible en gras peuvent réduire considérablement l’appétit pour les aliments gras en rendant votre corps plus sensible aux graisses.

Les jumeaux de l’étude ont suivi un régime faible en gras ou riche en gras pour voir comment leur perception du goût gras a changé et si l’environnement ou les gènes affectent notre sensibilité au goût gras.

Selon le professeur Russell Keast de l’Université Deakin, plus vous êtes sensible aux graisses, moins vous en mangez.

En d’autres termes, plus vous goûtez de graisse, moins vous avez de chances de la consommer, votre corps s’adaptant.

Un sens du goût est intégré dans nos gènes, mais la génétique n’est pas tout. Vous pouvez entraîner vos papilles gustatives – ou même les réinitialiser.

Plus nous mangeons de malbouffe au goût élevé, plus nous en avons envie.

Donc, si vous cherchez des aliments super savoureux pour essayer de réveiller les quelques papilles gustatives que vous avez, il est peut—être temps de revenir aux bases et de manger des aliments sans additifs stimulants – en d’autres termes, fade.

Découvrez la science du goût dans le deuxième épisode de l’émission spéciale en deux parties de Catalyst, Nourrir l’Australie: Un avenir durable à 20h30 ou rattrapez-vous ensuite sur ABC iview.

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