Les teasels Dipsacus

sont facilement identifiables à leur tige et à leurs feuilles épineuses, ainsi qu’à l’inflorescence de fleurs violettes, rose foncé, lavande ou blanches qui forment une tête à l’extrémité de la ou des tiges. L’inflorescence est ovoïde, longue de 4 à 10 centimètres (1,6 à 3,9 po) et large de 3 à 5 centimètres (1,2 à 2,0 po), avec un verticille basal de bractées épineuses. Les premières fleurs commencent à s’ouvrir en ceinture autour du milieu de la tête sphérique ou ovale, puis s’ouvrent séquentiellement vers le haut et le bas, formant deux ceintures étroites au fur et à mesure de la floraison. La tête séchée persiste ensuite, les petites graines (4-6 millimètres (0,16–0,24 po)) mûrissant au milieu de l’automne. Par temps pluvieux, certaines graines peuvent germer lorsqu’elles sont encore dans la tête des graines (vivipares).

Tête de graine de Dipsacus fullonum (teasel commun) montrant des graines qui germent alors qu’elles sont encore dans la tête de graine (vivipary).

CarnivoryEdit

L’eau de pluie peut s’accumuler dans les récipients en forme de coupe qui se forment là où les feuilles sessiles rejoignent la tige; cette structure peut avoir pour fonction d’empêcher les insectes suceurs de sève tels que les pucerons de grimper sur la tige. Le carnivore dans les teasels a été discuté par Francis Darwin (fils de Charles Darwin) dans un article tenu par la Royal Society. Les tentatives contemporaines de reproduire les expériences de Darwin sur le teasel commun continuent d’alimenter le débat sur la question de savoir si Dipsacus est vraiment carnivore ou non. Une étude de 2011 a révélé une augmentation de la production de graines (mais pas de la hauteur) en fonction à la fois de la quantité et de la nature de la supplémentation animale introduite, tandis que des expériences de 2019 ont suggéré que l’augmentation de l’ensemble de graines était une réponse à de mauvaises conditions de sol plutôt qu’une preuve de proto-carnivore. La forme des feuilles est lancéolée, longue de 20 à 40 centimètres (7,9 à 15,7 po) et large de 3 à 6 centimètres (1,2 à 2,4 po), avec une rangée de petites épines sur la face inférieure de la nervure médiane.

En alimentationmodifier

Les graines sont une ressource alimentaire d’hiver importante pour certains oiseaux, notamment le chardonneret d’Europe. Les teasels sont souvent cultivés dans les jardins et encouragés dans certaines réserves naturelles pour les attirer.

En tant qu’espèce envahissantemodifier

Un support de teasel à feuilles coupées

Le teasel est considéré comme une espèce envahissante aux États-Unis. Il est connu pour former une monoculture, capable d’évincer toutes les espèces végétales indigènes, et est donc découragé ou éliminé dans les terres ouvertes restaurées et d’autres zones de conservation. Deux papillons utiles à la lutte biologique ont été testés en Slovaquie en 2003-2004, dont l’Endothenia gentianaeana monophage, mais l’USDA n’a approuvé aucune d’entre elles pour l’introduction en février 2018. Au lieu de cela, l’USDA continue de suggérer l’utilisation de produits chimiques herbicides.

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